jeudi 27 novembre 2014

La symphonie des Abysses 2 (Carina Rozenfeld)

Titre : La Symphonie des Abysses (Tome 2)
Auteur : Carina Rozenfeld
Genre :  Fantastique
Série : La Symphonie des Abysses 
Nombre de pages :  415 pages

Résumé : 
Une nouvelle ville, 
de nouvelles  lois, 
les mêmes interdits.

Abrielle et ses compagnons croyaient s'être enfin affranchis du tyrannique Règlement Intérieur. Hélas, ils vont découvrir que les rêves qu'ils portent en eux ne pourront jamais s'exprimer dans l'enceinte du Mur. Mais leur rencontre avec Eyal, jeune homme assoiffé de vérité, va faire renaître l'espoir. 

Aucun mur, aussi haut soit-il, ne peut étouffer les cœurs épris de liberté. 

Car un passage vers l'extérieur existe bel et bien. Pour y accéder, Abrielle et ses amis vont devoir vaincre les terribles gardiens qui le défendent farouchement...

C'est en étant personne que l'on peut devenir quelqu'un. 

Attention aux spoilers, ceci est le second tome du diptyque !
Et là vous savez plus ou commence la chronique à force, je me trompe ?
Héhéhé. Je dois avouer que question résumé, celui là en pose une sacrée couche !
Et vous savez quoi ? Ce livre aussi. Vous voulez une preuve ? J'ai acheté ce livre hier. Dans l'après-midi. Je l'ai fini il y a quelques heures à peine, et mon dieu, MON DIEU que c'était court.

Que puis-je vous dire sur ce livre qui n'ai pas déjà été dit, vraiment ?
Si l'on doit commencer par le commencement : la plume de Carina est toujours aussi merveilleuse, je n'ai même pas besoin de revenir là-dessus pour vous l'affirmer. On est embarqué du début à la fin dans cette épopée au goût de liberté et d'iode, et on la quitte avec une symphonie de lettres dans l'âme qui, encore un peu, nous accompagne. J'ai ouvert ce livre et je n'ai plus su le lâcher avant d'en avoir dévoré jusqu'à la dernière page. Au point de refaire quelque chose que je n'avais pas fait depuis bien longtemps : l'ouvrir sur mes genoux alors que j'étais censée suivre un cours. Hum. Sans commentaires, on a tous ses faiblesses...

Du côté des personnages, il y a à la fois tout et "rien" à dire. Rien, parce que comme toujours, c'est esquissé avec justesse et profondeur. Tout, parce que je ne vais quand même pas vous laisser avec une seule phrase, vous ne me le pardonneriez pas. Le livre s'ouvre sur un nouveau personnage que l'on avait découvert à la toute fin du premier tome : Eyal. Et c'est un personnage que j'ai irrémédiablement aimé dès la troisième page, captivée par l'injustice qu'il subit, la justesse avec laquelle il vit au sein de cette frontière entre les deux parties de sa cité. Injustice majestueusement bien décrite par Carina avec cette simple phrase "C'est comme s'il était sur un pont, entre les deux cités... avec les deux portes fermées".
Mais je reviendrai plus tard sur cette partie là. Les autres personnages - principalement Abrielle, Sand et Cahill - sont toujours aussi intéressants et poignants, mais j'ai eu un peu l'impression que... l'accent était bien plus mis sur Eyal (et parfois sa soeur) que sur ces trois là. Mais ça ne les empêche pas d'avoir une vraie profondeur, et j'ai adoré certaines scènes entre Sand et Cahill, poignantes de vérité. Quant à Abrielle, son lien avec la symphonie est toujours aussi profond, et j'en suis toujours aussi jalouse.

Venons en, enfin, à l'histoire elle-même. Et honnêtement, je ne suis pas déçue, mais alors, de très loin. J'ai dévoré toute la première partie, j'ai adoré découvrir ce que nous cachait Portes, mais aussi et surtout les origines de l'Anneaux, de l'atoll, de ces visages et de tous ces pourquoi. J'ai hurlé de frustration quand je voyais qu'on allait devoir attendre pour savoir, dévoré encore plus vite les pages pour comprendre, enfin.
Je ne peux que rager de ne pas pouvoir vous parler de toute la portée de ce livre, de ce qu'on découvre sur le passé de l'Anneau et de toute la portée de ce qu'on peut ensuite y comprendre. Carina nous offre un autre regard sur la personnalité, la recherche de liberté et le lien que l'on avec son propre passé. C'est exactement ça : Carina nous offre une nouvelle vision de la liberté, de la recherche de cette dernière et du sens qu'on y accorde, au travers de l'aventure d'Abrielle et de ses compagnons. Je terminerai sur le fait que le monde qu'elle dépeint à la fin de ce diptyque est tout simplement l'un de ceux que j'aimerais pouvoir créer dans un de mes romans et que quelque part, cela m'a fait chaud, chaud au cœur de l'y découvrir.

Voilà. Ce n'est pas totalement un coup de cœur, mais ... que puis-je dire de plus à part "bon sang, allez le lire si ce n'est pas déjà fait !" ? Rien. Alors je n'ajouterai rien. Bonne lecture, mes amis. 

9.5/10


Et moi, maintenant, je retourne dévorer le cinquième tome de Mortal Instrument... je suis censée le rendre dans deux jours. Deal que j'y arrive ? 
Pour lire la chronique du tome 1, par ici !

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